La taille

On parle plutôt ici d’ordre de taille. En effet, avec les années, les radiations mutagènes ont classé la population Edenienne en trois catégories de taille.

Nabot

Ayant vu sa croissance s’arrêter très prématurément, le Nabot (sans apostrophe, contrairement à son homologue à boulons) ne mesure pas plus d’un mètre cinquante et peut être confondu de loin avec un enfant. Sa voix et son faciès sont néanmoins bien ceux d’un adulte, mais sur un corps 25 à 40% plus court. Les plus petits atteignent péniblement le mètre. Leur physionomie peut être celle d’un Edenien normal, avec des proportions harmonieuses, ou au contraire plus difforme, avec des bras trop longs, des jambes trop courtes, une tête disproportionnée, ou des mains minuscules… Ce qu’il y a de merveilleux sur Eden, c’est qu’il y a de tout. Dans tous les cas, leur taille leur permet d'être un peu plus discrets, mais elle les handicape dans les disciplines athlétiques comme la course ou le saut.

Lambda

Les Lambdas sont les Edeniens de taille normale, entre 1m50 et 2m et sont généralement bien proportionnés, encore que des mutations peuvent être passées corriger ce point. D’ailleurs, là ou les Nabots et Mastards ont vu une mutation altérer leur taille, les Lambdas développent des mutations plus diverses.

Mastard

A l’inverse des Nabots, certains Edeniens ont vu leur courbe de croissance exploser plus vite qu’un flacon de nitro devant un tiroir caisse et sont devenus de véritables colosses dont la taille peut aller jusqu’à taquiner les 2m60. Comme pour les Nabots leurs physionomies peuvent être très diverses, mais dans les trois quarts des cas, leur grande taille les dessert lorsqu'il s'agit de passer inaperçu. En revanche, quand il s'agit d'attraper des trucs en hauteur ou de se servir de leurs longs segments pour faire des enjambées à la Gulliver, c'est eux les tôliers.

La carrure

La carrure représente la silhouette d'un personnage, sa musculature et sa quantité de graisse corporelle. On classe les viandus dans 4 types de carrure :

Coton-tiges

Chez les Nabots comme chez les Lambdas, ceux qu’on qualifie de Coton-tiges donnent l’impression qu’on pourrait les soulever de terre en soufflant dessus tant ils sont malingres. Leur allure frêle les rend plus fragiles et pour peu qu’on ait un peu d’empathie, on aurait bien envie de les nourrir.
Chez les mastards, c’est un peu différent, un Coton-tige fait moins pitié, et ne laisse pas paraître la même fragilité, mais son allure dégingandée, avec des segments très longs le rend très étrange à observer et prête à sourire.

Svelte

Les individus sveltes sont les plus équilibrés en termes de musculature et de graisse corporelle. D’une apparence qu’on peut qualifier de standard à athlétique, ils sont relativement peu résistants, notamment en ce qui concerne les températures extrêmes, mais leur explosivité favorise leurs compétences sportives.

Gorille

Imaginez un type d’une largeur d’épaules plus de deux fois supérieure à sa la largeur de hanches… Vous l’avez ? Des bras larges comme des cuisses dans le meilleur des cas, des mains épaisses, un coup de taureau allaité aux anabolisants. Voilà un Gorille comme on les aime. Ils peuvent être tankés commes des culturistes secs ou assumer une petite couche de graisse autour de leur musculature, mais jamais de là à ce qu’on puisse les traiter d’obèse. Leur carrure imposante leur permet généralement des prouesses de résistance, et de force, mais ils sont trop larges pour esquiver correctement un coup bien porté.

Grasdouble

Les Grasdoubles aiment la bonne chère, ou du moins ils en donnent l’impression. Gras, et re-gras,  cette catégorie regroupe aussi bien ceux qu’on pourrait qualifier de ronds à ceux trop gras pour concourir avec fair-play dans un tournois de Sumo. Ils présentent généralement au moins un double menton et un ventre proéminent. Cette couche de graisse leur offre une petite protection naturelle contre les chocs et les conditions extrêmes, mais les alourdit aussi considérablement.