Le Désert Gris-Bleu
Langue locale : le Kram
“Ben comme son nom l’indique, c’est un désert… de couleur
gris-bleue. Mais te fais pas d’illusions, mon gars, c’est joli et tout,
hein, mais ce truc est hantée par la mort ! Les antiques, ils disent
qu’avant c’était une ville. Quoique c’ait été, aujourd’hui personne
trouve le repos là-bas. Des caravanes de camtars conduits par des
macchabées, des hordes d’horribles pillards Goredoriens, des Lionailles,
des Drafeurs et des…Chroniqueurs.
Je sais pas ce que tu penses y trouver mais t’attends pas à t’en sortir, à moins d’atteindre Morte Rouille.
Sinon j’aime bien ton pendentif noir, là. Il est cool.”
– Yran Kar Gra Lev, Pilleur de tombes de la frontière des sables.
Introduction
De
nombreux êtres vivants ont trouvé refuge dans ces étendues. Une ville
s’est même érigée des décombres : Morte Rouille, établie dans un
amalgame de vaisseaux et blindés détruits, dont les coques rouillées
furent recyclées en habitations et lieux de vies de fortune.
Les bots et Édeniens habitants ici sont reconnaissables au teint
gris-bleu de leur peau et de leur carlingue imprégnées par la poussière
du désert.
Parmi les dunes, ruines, et rochers du désert, des convois de
camions, de blindés et de montures décharnées errent, souvent sans but.
On dit que des morts les conduisent et que des bot reprogrammés et
serviles les accompagnent. Parcourus de lueurs bleues, les cadavres
momifiés et équipés conduisent et réalisent des tâches dont personne ne
comprend le sens. Leur éternel balais routier leur vaut ainsi le nom de
“Tout-En-Camion” parmi la population locale. Mais ne vous leurrez pas :
ce sont des créatures extrêmement belliqueuses quand on se retrouve sur
le chemin des antiques plans de leurs maîtres oubliés.
La faune de la région est également particulièrement dangereuse. Les
conditions de vie de ces animaux sont terriblement dures ; En
conséquence, de nombreuses créatures ont développé des méthodes de
survie brutales et radicales.
Dans ces paysages désolés, n’importe-quoi peut constituer un vrai piège, et l’environnement lui-même ne fait pas exception.