Curiosités du Mondor
Tourisme et évènements
Bordels, salles de jeux et débits de boissons occupent les
touristes le plus clair de l’année, et ont plutôt bonne presse à
l’extérieur. Mais ce n’est pas tout ce que le Mondor a à proposer, fort
heureusement.
Périodiquement, la région accueille des évènements très réputés dans
toute la Terre Minée. C’est l’occasion de mettre le bazar le plus total
dans un coin au demeurant plutôt peinard le reste du temps, si on le
compare, par exemple, à son voisin de Goredor.
La "Boonta Vir Ta Kess”
Tous les ans, au creux de l’hiver, les Ferreux de Bourgeraque élisent leur chef en titre, lors d’une course mythique : la “Boonta Vir Ta Kess”. A cette occasion, les Mécanos de génie se tirent la bourre avec des engins plus puissant les uns que les autres, sur un parcours passant en partie dans le Goredor et le Désert Gris-Bleu et finissant au pied de Bourgeraque.
Les règles sont simples :
- Si tu passes en dessous de 130 km/h après le départ, t’es éliminé ;
- Si le véhicule ne touche pas le sol de ses roues/chenilles/autre, c’est du vol, et le vol c’est pas pour les courses;
- Et enfin, tous les coups sont permis pour se foutre dans le décors. Oui oui, à balles réelles si il faut. Ou en "préparant" le circuit (ou les bagnoles) avant, si tu vois ce que je veux dire.
Au départ réservée uniquement aux Ferreux de Bourgeraque, la course
s’est étendue et accepte maintenant les participants étrangers. La seule
différence, c’est que les non-Ferreux doivent payer un droit
(conséquent) de participation à la course, et courent dans la catégorie
“extérieurs” dont les vainqueurs sont récompensés non pas par le titre
de chef, mais par un sacré paquet de pognon.
Autant dire que depuis cette ouverture, la course attire d’autant plus de tarés congénitaux et leurs véhicules sur-dopés.
Le mois précédant la course, le Mondor, normalement tranquille,
devient un enfer pour les locaux. La criminalité explose
(littéralement), et toute la région se voit transformée en terrain de
course pour des entraînements et défis sauvages, à tel point que les
pécores de la région ont dû adapter les cultures pour que rien ne puisse
être bousillé par tous ces tocards à la cervelle alimentée au
kérosène... C’est d’ailleurs pour cette raison que la course est
judicieusement organisée en pleine saison morte pour les cultures
Quant aux spectateurs de la course, entre les extorsions diverses et
variées et les malandrins et pillards non-assermentés il est rare qu’ils
repartent du Mondor plus riche qu’ils n’y sont arrivés. Tout au long de
leur séjour, ils vont se faire plumer, attaquer, racketter, proposer
des paris risqués, et pour autant, ceux qui resteront vivants jusqu’à la
course rentreront chez eux persuadés d’avoir vécu un moment mythique…
Faut dire que pour les tarés congénitaux qui peuplent Éden, on est dans du festif (poil au cul) de haut vol ! Musique à fond, véhicules idem, alcool de qualité, drogues récréatives et créatives, explosions, duels bourrés, danger omniprésent… Le panard intégral ! Le mois de la “Boonta”, le Mondor devient the place to be pour quiconque se sent des envies de sensations.
Les matches de Peace-Fight
De quoi ? Vous connaissez pas le Peace Fight ? On en parle un peu dans le chapitre “Loisirs et traditions”.
Pratique d’origine Radlandaise, le Peace Fight est arrivé il y a un
décennie de ça en Mondor, et on peut dire que les Mondoriens se sont
appropriés le bazar façon grands seigneurs.
Ils ont créé 4 arènes à thème (montagne, paysage urbain, forêt/marais et
désert) et et une grande arène centrale façon colysée dans lesquelles
des équipes de Peace Fight s’affrontent dans des combats sans mercie ni
de rien tout au long de l’année dans des matchs plus ou moins amicaux
pour la gloire, le tout filmé et retransmis sur des écrans de mauvaise
qualité sur place et dans tous les bons débits de boissons et bordels de
la région qui casquent d’ailleurs une taxe de diffusion pas piquée des
hannetons pour mieux attirer le débilos.
Chaque été, un grand tournoi est organisé. Pendant ce tournoi, chaque
équipe gagnante d’une arène finit sur un match chacun pour soi, un
“Peace-Death Fight” au terme duquel ressort un champion d’arène.
Le tournoi se termine sur un match d’anthologie entre tous ces
champions, un “P-D Fight” qui désignera un seul et unique grand champion
annuel.
Pendant les deux semaines du tournois, l’ambiance est à peu près aussi festive que l’est le mois de la Boonta Vir Ta Kess, à ceci près qu’on compte moins de dégradations causées par des courses sauvages. Cela dit, les fusillades à balles réelles entre les supporters des participants aux épreuves, voire entre les participants eux-mêmes compensent largement ce manque.
Rencontres aléatoires en Mondor
En dehors des périodes d'événements majeurs, lorsque vous arpentez les plaines, marais, et forêts du Mondor, jetez un D10 :
- 1 : Une patrouille de Bourgistes (la garde de Bourgeraque) qui viendra s’assurer que vous avez bien payé votre taxe d’entrée en Mondor. Spoiler : ils ne délivrent jamais de reçu. Le seul moyen d’y échapper est d’avoir une carte délivrée uniquement à tout citoyen du Mondor… ou d’être vraiment persuasif.
- 2 : Une rencontre fortuite avec l’une des rares espèces animales ou végétales anthropophages de la région.
- 3 - 5 : Un groupe de pillards à la manque qui tenteront avec plus ou moins de conviction (à la discrétion du DM) de vous rançonner.
- 6 : Une rixe musclée (comprendre “lourdement armée”) entre deux “propriétaires” terriens plutôt énervés et hostiles envers les étrangers.
- 7 - 8 : Une course improvisée pour le moins dangereuse entre Ferreux de Bourgeraque.
- 9 - 10 : Un rabatteur pour un bordel local, ou un homme sandwich (le plus souvent un bot) qui vous brisera les noyaux pour que vous le suiviez jusqu’au patelin le plus proche où se trouve certainement son estancot… Les routes du Mondor en sont blindées.