Langue locale : le Mondorien (un patois dérivé du Boutefeu)
Niveau de Rads moyen : 2 (Faible)

Région “tranquille” ?

Malgré sa réputation, la petite région du Mondor en générale est plutôt sûre… Une sorte d’oasis au milieu des régions plus violentes de la Terre Minée.

Plutôt verdoyantes (tout est relatif), les plaines du Mondor n'abritent que peu de plantes carnivores ou toxique et pas plus d’animaux mutants anthropophages. Seuls ses marais et ses forêts présentent un risque un peu plus substantiel, bien que faible.
Le Mondor possède aussi l’un des derniers sols arables et raisonnablement irradiés d’Éden, et de ce fait, l’agriculture y est plutôt développée. Les champs et les pâturages y sont monnaie courante. En longeant ses routes, on passe de champs de maïs mutant de plusieurs mètres de haut à des prés à vaches-cerbères ou à méka-moutons broutant paisiblement, le tout ponctué de petites fermes modestes et délabrées, mais néanmoins prospères.

Au détour d’une embuscade de raiders à la manque, vous ne manquerez pas de traverser l’un ou l’autre des patelins plutôt austères du Mondor, principalement peuplés d’ouvriers agricoles, de mercenaires en fin de carrière et de mécanos de tout poil, et d’aller vous ressourcer dans l’une des nombreuses maisons de plaisir ou des non moins nombreux bars miteux que ces villes mettent à disposition des touristes.

Mais ce n’est rien comparé à la capitale du Mondor. Au sommet de l’unique colline du Mondor s’élève, telle une vision cauchemardesque au milieu d’un rêve bucolique tordu, la ville de Bourgeraque, sombre et fumante.
Auparavant aux mains d’honnêtes gens, les défenses de la ville ne parvenaient pas à défendre la région contre les pillards, attirés par tant de richesse naturelle, dont les raids réguliers venaient perturber ce cadre idyllique. Mais depuis que certains parmi ces fumiers décidèrent qu’il était plus simple de se sédentariser dans la région, et arrachèrent la ville aux pauvres gens mal préparés, les raids de pillards se font un peu plus rares, avantageusement remplacé par un impôt exorbitant et le massacre occasionnel des fermiers rebelles.
La région est donc désormais paisible… de ce genre de paix tordue et toute relative que peut offrir Éden.

Autochtones

Le viandu Mondorien rural se reconnaît généralement à sa peau... contrastée : tantôt rougie et mille fois cramée par les soleils qui illuminent les plaines verdoyantes et peu ombragées de la région, tantôt blanche comme peau de fesse sous ses vêtements ; vêtements qui laissent d’ailleurs allègrement dépasser la barbaque puisque le Mondorien moyen est bien en chair. Eh oui, la zone étant propice à l’agriculture, les autochtones n’ont pas de souci à faire bonne chère et à s’en coller plein le bide.

La mode en Mondor est elle aussi toute en contrastes. Les péquenots et les tâcherons favorisent des habits de travail pratiques, comme des salopettes, débardeurs, et chapeaux à larges bords, tandis que d’autres s’acharnent à développer le style “pillard chic”, bardés de cuir coloré, de ceintures à pointes sur des blazers à coudières, etc. Étrangement (ou pas) les Mondoriens sont bien les seuls à croire à cette esthétique, et c’est souvent ce genre d’habitudes vestimentaires qui trahit leur origine lorsqu’ils voyagent.

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