Morte-Rouille
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Si Morte-Rouille a “morte” dans son nom, c’est bien en dépit du bon sens. Principal nœud de communication et plus centre habité de l’ensemble du Désert Gris-Bleu, cet endroit fourmille de monde de toute provenance venu arpenter ce que le monde surnomme “La Cité Vicelarde”. Pillards venus fourguer leur butin, marchands de bien rares et inutiles, membres de corpos venus s’encanailler, et comme d’habitude, Tom Fazel. Ils sont tous là.
La ville recèle aussi de nombreux quartiers et rades à visiter ou à éviter parfois.
De la Boulangerie du Dessert Gris-Bleu en passant par le bordel de
“L’Orifice Ensablé” ou encore du Rouillerin, le moins qu’on puisse dire
c’est qu’il y a de quoi faire. Et aussi de quoi se faire arracher la
tête au détour d’une allée mal famée, car la garde Rouillée n’est pas
d’une aide très précieuses en cas de problème.
Morte-Rouille compte une tripotée de bas quartiers “à plat” encerclant 3 quartiers pyramidaux dédiés aux plus riches et qui s’élancent vers le ciel. Tous les quartiers de la ville ne sont pas spécialement reconnus pour telle ou telle spécificité mais certains se sont fait une petite réputation. Voilà une petite présentation des quartiers les plus notables.
Les Bordeaux
Genre de “quartier rouge”, mais un peu plus sombre (d’où le nom), ce quartier regorge de rades, bordels et maisons à shoot en tout genre. Tu cherches à te fournir en substances psychotropes ou en méca-sexe ? Pour trouver du récréatif, c’est probablement par là qu’il va falloir commencer. Et de manière générale, on y trouve tout ce qui est douteux. Si t’es pas trop regardant, t’y pêcheras aussi facilement du taf que des MST.
Le quartier est assez vastes et englobe de nombreuses places, rues et ruelles. Ca grouille de monde venu d’un peu partout.
Au nord du quartier se trouve la Place des Poivriers, où les raffineurs
de Thonche (et d’autres substances) les plus talentueux exercent leur
honnête commerce.
Au Sud, vous admirerez “le Coeur”, une grande place animée, entouré de
ruelles qui serpentent telles des artères. On y retrouve les deux plus
gros lupanars de la Terres Minée (juste après ceux de Putia bien sûr)
ainsi que les nombreux rades où se rincer le gosier après une séance de
sport de chambre plus ou moins hygiénique.
Puis à l’est vous avez la rue des mendiants, une rue – enfin plutôt une
avenue au final – dédiée aux jeux de hasard, au paris douteux, et à tout
ce qui peut vous faire cracher votre pognon plus vite qu’un percepteur
des impôts sous Poivre Rouge. Du coup les bords de la rue sont clafis
des pauvres types qui ont tout perdu comme des glands et qui se
retrouvent les poches vides.
Après évidemment chaque rue compte son propre lot de bars, trous à
chat...à rats, trous dormant etc. Dans les Bordeaux, y’a de quoi faire.
La Place des Poivriers
C’est le haut-lieu du Poivre Rouge, de la Thonche et de ce genre
d’épices. Et aussi des épices oridinaires, d’ailleurs (celle qui
piquent). Et aussi des autres confiseries et trucs du genre.
Bon on va pas se mentir, la part des gens qui fréquentent la place pour
trouver de quoi assaisonner leurs plats est assez réduite.
Au Dessert Gris-Bleu
Ce bouiboui est la meilleure boulangerie-pâtisserie du MONDE,
sans déconner ! Le chef pâtissier, G-L-AT0 IT4l est un virtuose de tout
ce qui est sucré et gras !
A une époque, c’était probablement un anthro, mais aujourd’hui on dirait
juste un squelette avec une toque et un batteur-vouge à oeufs (faut
croire qu’il a pris part à son lot de meule dans le passé). “G-L” est
toujours à la recherche d'ingrédients rares mais ne quitte jamais son
plan de travail, donc pour celui qui cherche du boulot, ça peut être
l’occaz’.
Goûtez leur spécialité : l’éclair au sable gris-bleu. Une tuerie !
Le Moulin Du Gros
Tenu par Père Gradu, un Edenien d’une quarantaine d’années, le
moulin est le lieu de transformation de Poivre Rouge le plus raffiné
d’Eden. Gradu, obèse, joyeux et avenant est aussi l’une des principale
raison du succès de la maison, Il est comme un père pour toute la
communauté des drog… des gourmets, et se décarcasse pour afin offrir à
ses clients la meilleure qualité.
Les drogues que lui et ses deux assistantes, deux anthro féminines
ex-gagneuses du nom de CYP41NE et 5M3GM4, préparent sont d’une
complexité et d’une qualité hors normes. Ils sont parmis les principaux
fournisseurs de substances récréatives de luxe de la Terre Minée.
Leur spécialité, le Poivre Rouillé, est un mélange de Poivre Rouge et de
différentes épices rendant le produit final hautement instable et
dangereux mais aussi diablement addictif.
Le Grill du Pillard
Spécialités de viande aux épices ! Tenu par H4N_N1B4L un bot cuisinier, ce restau a pour devise : “Une viande servie, un soucis de moins sur les routes”. Personne n’a jamais compris pourquoi mais tout le monde s’en fout.
Quoi qu’il en soit leur côtelette de porc des sables est un vrai délice.
Et c’est d’autant plus un met de choix qu’aucun porc des sables vivant
n’a été observé depuis des lustres.
Les Raffineux de sables
Ces types raffinent les drogues à la chaîne.
Là où le Moulin Du Gros se préoccupe de la qualité de ses produits, on
peut pas dire que ce soit tant le cas de ces pimpins-là. Leur dada à
eux, c’est plus la quantité.
Leur raffinerie est énorme et des centaines d’ouvriers s’y pètent la
santé H-24 pour remplir les innombrables convois qui partent fournir
toute la Terre Minée. Personne ne sait vraiment qui dirige ce bitzouf,
mais des rumeurs circulent sur des cadres de corpos qui aurait une
affaire en sous-main… À creuser ? Oh puis on s’en fout, fais péter un
rail.
Le Coeur
Bon je vous fais pas un dessin : ici, justement, des seins, c’est pas
ce qui manque, et c’est du genre explicite. Vous l’aurez capté, le Cœur, c’est le coin par excellence des dames de de petite vertu, des
garçons d’une nuit, des bots qui ramonent ou des anthropomorphes qu’on
enfourche. Ici c’est le domaine de La branchée. Sexe, alcool, drogue, et
on entendrait probablement du rock’n roll sans le concert incessant des
cris de jouissance ou de douleur (parfois les deux) plus ou moins
sincères. Y’a plus de tapin ici que de grains de sables dans le désert,
et le Daron sait que ça fait beaucoup !
Question technique, ça va de la vieille viandue qui arrondit ses
dernières fins de mois au bot anthro à triple turbo vagin à injection
hydraulique et coupleur de puissance pour les michetons un peu extrêmes.
En cherchant bien, on trouve tout ce qu’on veut ici : viandus, bots,
animaux, MST… même la mort si on fait pas gaffe.
L’Orifice Ensablé
Ici, les pros c’est du LUXE ! Des plaisirs comme ça, on trouve
seulement mieux à Putia. Ici la Branchée est vénérée avec ardeur… une
très grosse ardeur.
Par contre c’est un tapin différent de ce qui se fait dans le coin. On
paie une partie d’avance, et le reste du tarif est dû après la
prestation et varie en fonction de si le/la pro a appréciée aussi,
allant de “hors de prix” à plutôt cher !
Le lupanar est tenu depuis aussi loin qu’on s’en souvienne par “La
fille”. La fille de qui, on sait pas, mais de ce que le folklore local
en dit, la nana a une bonne paire de… siècles. Le plus incroyable, c’est
qu’elle ne vieillit pas et ne semble pourtant pas être une bot. Et pour
ajouter à sa légende, elle est pas dégueulasse du tout. Il se raconte
qu’elle prend parfois des clients mais que très peu en reviennent. Et
pour ceux qui en reviennent pas… couic, tous morts. Mais avec le sourire
!
La Tipi
Un autre haut lieu de la spécialité locale. Mais surtout un lieu neutre de négociation entre faction rivales ou entre opposants pour se réconcilier. On y négocie la paix, les traités commerciaux, les lois, les rixes diverses, le tout dans le stupre et la bonne humeur.
La Reprise
Ce bar, situé sur la place du Coeur, est le lieu de récupération
des courageux(ses) qui se lancent dans la tournée des lupanars. Tout y
est fait pour pouvoir remonter en selle rapidement et revenir se pinter
la gueule ici aussitôt après.
Tenu par Gégé, un tas de boulons tout buggé (oh le beau pléonasme) mais
hyper sympa, c’est un rade bon marché et de bonne qualité. Inutile donc
de vous préciser que c’est toujours plein à craquer.
Le Yesyesno
Surprise ! C’est encore bordel. Et un massif.
Mais surtout, un bordel à concept ! Le principe ici, c’est la surprise :
on ne sait pas si on sera le farci ou la farce. Tu venais juste pour
une petite gâterie ? C’est le hasard qui décide. Et tu devais avoir un
peu trop attiré le regard de Murphy car te voilà gang-bangé par 6
nabotes viandues équipées de godes ceintures hérissés de pointes.
Quand on débarque, on paye d’avance, on se voit attribuer une des 100
chambres, et on découvre avec joie (ou pas) ce qui attend dedans en
passant la porte. Ca en freine peut-être certains, mais comme les tarots
sont pas chers, la clientèle est toujours abondante.
On dit que l’endroit serait tenu par un genre de secte de Pluzin, mais
personne n’a jamais été foutu d’en apporter la preuve concrète.
La Rue des Mendiants
Une fois qu’on est passé par les substances douteuses et le cul,
pourquoi ne pas s’adonner aussi au petit dernier de la sainte trinité du
vice, tant qu’à faire. Mesdames et Messieur, j’ai l’honneur de vous
présenter : le jeu.
La rue des mendiants, c’est le show préféré de Murphy. Parfois on gagne
gros, souvent on perd tout. L’avenue est bordée de cohortes de mendiants
addicts aux jeux d’argent et essayant de se refaire pour retourner les
jouer – et les paumer – fissa dans la palanquée de casinos, rades à jeu
et bars BMU (Baston Monétisée Universelle) que compte la rue.
Et les mendiants ici sont du genre insistants, car ceux qui sont encore
dans la rue à la prochaine descente de la Garde Rouillée se font évacuer
de la ville et jeter dans le désert manu militari. La méthode est un
peu extrême elle a les mérite d’éviter que la population de
sent-la-pisse malchanceux ne devienne complètement ingérable pour les
casinos et dissuade un peu trop les pigeons de venir se faire plumer.
La Boulonette du désert
Casino spécialisé dans le jeu de la Boulonette, un boulon dans un
engrenage numéroté avec des couleurs et des numéro. On va pas se mentir
c’est l’équivalent de la roulette classique mais comme le casino est
tenu par deux tas de boulons, ils ont rendu ça un peu plus “couleur
locale”.
Ici on pratique aussi la Déboulonette. Un Révolver, une balle… Vous aurez saisi le concept.
Le Géant
Casino un peu spécial tenu par un énorme mutant vert affable et toujours de bonne humeur.
Le principe c’est qu’on joue des cubes, mais qu’on n’en gagne pas. Non,
quand on gagne quelque-chose, c’est toujours de la bouffe ou des objets
qui peuvent aller de pas dégueu à méga-luxueux. Pas commun, faut
l’avouer, mais si tu veux essayer le foie gras de sableine aux échalotes
du Mondor, ça vaut le coup.
Le temple des mendiants
Ne vous fiez pas au nom. En fait de temple, c’est juste une ancienne usine où vivent une chiée de mendiants qui ont réussi à ne pas se faire expulser dans le désert ou à s’attirer les faveurs du maître des lieux. Un genre de cour des miracles, en somme, sur laquelle règne le Roi Microbe. Ce dernier est aussi l’énigmatique maître de la guilde des Staphylo Coques, des malandrins du désert qui ont la particularité de se déplacer dans de touts petits véhicules en forme de coque qui évoluent aussi bien sur la mer des sables que sur terrain standard.
La flamme bleue
Ne vous fiez pas au nom. En fait de temple, c’est juste une ancienne usine où vivent une chiée de mendiants qui ont réussi à ne pas se faire expulser dans le désert ou à s’attirer les faveurs du maître des lieux. Un genre de cour des miracles, en somme, sur laquelle règne le Roi Microbe. Ce dernier est aussi l’énigmatique maître de la guilde des Staphylo Coques, des malandrins du désert qui ont la particularité de se déplacer dans de touts petits véhicules en forme de coque qui évoluent aussi bien sur la mer des sables que sur terrain standard.
Les docks
Les docks, c’est le quartier situé sur la bordure est de la ville où
les plus gros convois sont chargés des marchandises que produit la Cité
Vicelarde ou déchargés – non, pas comme vous pensez, quoique – pour les
produits importés.
Visuellement, représentez-vous ça comme un genre de criée/bazar modèle
géant au milieu de camions, transpalettes et d’une armée de dockers
zélés au bord du burn-out.
C’est entre autres choses le domaine des Mécan’bots, une guilde de
commerçants locale qui ne se prive pas pour contrôler le marché à grands
coups de savate si besoin.
En résumé, ça gueule, ça court, ça transpire, ça négocie, ça fomente, ça
meule par-ci par-là… Faut croire qu’à Morte-Rouille, le bordel, c’est
pas que dans les maisons closes.
Personnes et lieux d'intérêt
Au sommeil qui roule
Une auberge routière, sorte d’énorme bâtiment à moitié salubre où
de nombreux caravaniers prennent leurs quartiers entre deux trajets.
Comme à peu près tout le monde s’y croise, par la force des choses,
c’est aussi devenu un lieu privilégiés par les marchands pour négocier
leurs petites affaires, toper des ristournes, embaucher des mercenaires,
etc.
Tout est supervisé d’un unique œil artificiel rouge et avisé par Hal,
un tenancier à la voix neutre et impersonnelle qui a l’habitude un peu
chiante d’appeler tout le monde Dave.
Faut dire que Hal a surtout l’œil pour choisir son personnel. Les mecs
du coin appellent d’ailleurs son armée de serveuses les “Roulottes” car
en plus d’être montées sur roues ou sur patins à roulettes (pour
arpenter rapidement les allées et servir les clients jusque dans leur
chambre…), elles sont, de l’avis de tous, “plutôt bien roulées”.
Les Vrombisseurs
Ce groupe de mercenaires en camtars est connu comme étant un des
meilleurs et des plus fiables prestataires de transport du continent.
Ils sont bien équipés, bien armées, et leur camions et autres véhicules
blindés… ils aiment le bruit des moteurs et la puissance. Un peu trop
même. Ils en sont à un point tel qu’ils ponctuent chacun de leurs
déplacements d’imitations à la bouche de bruits de moteur. Certains
tiennent même leur main comme sur un volant ou un guidon à table. Bande
de dégénérés.
En parlant de dégénérés, leur chef c’est Vroum. Il a certainement un
meilleur nom, mais comme il ne parle qu’en “vroum vroum”, vous en
viendrez vite à l’appeler comme ça aussi faute de mieux. Le plus
ahurissant, c’est que ses hommes le comprennent et se chargent de la
traduction.
Le Marché aux Poisons
Une genre de place centrale des docks, un grand bazar (dans tous
les sens du terme) où on négocie et vend toutes sortes de marchandises,
uniquement en gros.
Avant, “Poisons” prenait bien deux S, car on y vendait surtout des
produits de la pêche sur la Mer de Sable. Aujourd’hui, ça s’est
tellement diversifié qu’on trouve de tout, y compris (surtout) des
saloperies de contrebande : drogues artisanales, alcool frelaté, etc.
Pour ceux qui ne sont pas rompus à l’art du commerce dans le coin, il y a
un tel risque de repartir avec quelque-chose qui vous foutra en l’air
que les touristes ont inventé ce sobriquet. A force, c’est devenu le nom
officiel.
Le Barde
Le Barde est un instruments gigantesque et pour le moins étrange
ressemblant vaguement à un orgue, trônant au centre de la Placette
Hurlante, sur les docks, et jouant en continu des airs entraînants.
Entouré d’une palanquée de petits claviers, il joue seul la plupart du
temps, mais passe en mode manuel lorsque ses claviers sont utilisés. Si
ce qui est joué lui plaît, il donne des tuyaux utiles sur les cargaisons
intéressantes à venir ou sur des affaires en or. Paraîtrait que ce
serait un meka-m’tar qui se serait sédentarisé et reconverti, mais
honnêtement, ça semble peu probable, vu l’engin.
Les Ensablés
Les Ensablés, ce sont les quartiers limitrophes du désert qui, depuis des années, ont subi des dommages du sable sans être proprement entretenus. Murs détruits par les tempêtes, bâtiments à moitié enfoncés le sol… seuls les pauvres et les parias acceptent de se compromettre dans ces rues, manifestement par manque d’autres options.
A part la misère, la maladie, et une chiée de rats gris-bleus (plus gros que la moyenne), il n’y a pas grand chose à voir de ce côté-là, mais s’il y a bien un truc de sûr, c’est qu’il n’y a rien de sûr ici. Entre les miasmes, les clodos qui n’ont plus rien à perdre, les rats un brin carnassiers, et les Manges-Sables (des Pulas pas tout à fait fous mais bien assez pour représenter un danger non-négligeable), on serait plutôt sur une zone à éviter à tout prix, à moins d’avoir une grosse envie d’investir dans un beau sac mortuaire personnel.
Au chapitre des saloperies dissuasives, on parle aussi d’un spectre qui hanterait ces sales rues, le Spectre de Rouille, une jeune fille vengeresse au teint cuivré qui chasserait les menteurs, les tricheurs et les asthmatiques.
Les Pyramides
Ce que les locaux appellent les pyramides sont en fait 3 énormes quartiers riches exploitant la verticalité de trois gigantesques amas rocheux taillés de manière pyramidale. Bien entendu, dans cette disposition, hauteur est égal à richesse. Ces Pyramides comptent les seuls bâtiments bien construits et entretenus de la ville, et abritent ainsi ce que Morte-Rouille compte mieux en matière de sacs à pognon : membres de corpo, cadres de guildes et autres gros bourges bien lourdingues et pédants, protégés par des armées privées, portes et murailles blindées, et tourelles automatisées gardant l’accès à leurs demeures et jardins luxuriants puant le luxe et le faste.
Pour compliquer encore l’entrée aux bouseux, l’accès à ces quartiers nécessite des accréditations délivrées par La Farde, une anthropomorphe qui administre les pyramides, mais qui n’a pas eu la chance de voir sa base de données remplie d’un dictionnaire correct lors de sa création, ce qui occasionne chez elle des lacunes de vocabulaire ou des inversions de lettres. Le simple fait d’obtenir de sa part des accréditations en bonne et due forme est une épreuve en soi, ce qui la rend très précieuses aux yeux des pyramidéens.
Au sommet des trois pyramides se tiennent les quartiers des trois dirigeants de la ville : le Trio Viral. Anciennement pillards, ces trois marionnettes des Quad Corps ont été catapultés là par certaines des Quad Corps en raison de leur qualités en terme de contrôle des masses (appuyés de leurs gangs respectifs) et de leur aptitude à la mise en œuvre de la sainte trinité du vice : Sexe, Drogues et Jeux.
- Varac, soutenu par Eirenof, gère la drogue et l’alcool en ville, ainsi que l’import-export de substances psychotropes diverses.
- Galiléa, de son côté, est soutenue par Vureec et s’occupe des jeux d’argents, les casinos et les salles de jeu.
- Enfin, Lulu, soutenu par Lurecar se charge de tout ce qui touche au
sexe… Hem ! Cette tournure de phrase est particulièrement équivoque. Mais pas moins pertinente pour autant.
Les cavernes
Encore un fois, force est de constater que l’exactitude langagière n’est pas exactement la priorité des gens du cru...
Bref, les Cavernes, c’est la crèche des bourrins et des sous-éduqu… des
militaires. Des fortins et autres bâtiments au confort et au design plus
ou moins spartiate accueillent la Garde Rouillée et divers groupes de
mercenaires de taille variable, allant de la troupe de quelques pégus
armés de fourches (on exagère à peine) et monnayant leurs services
“hauts-de-gamme”, à des ensembles de soldats surentraînés et des armées
privées à la solde des Quad Corps.
Globalement le quartier pue la testostérone et la poudre (à canon,
l’autre un peu moins… Quoique). Lorsqu’un “civil” y vient c’est
certainement pas pour recruter une troupe de danseurs étoiles ou engager
une troupe de gars discrets… Non. On y vient pour recruter du merco
sans finesse, porter plainte auprès de la Garde Rouillée ou assister à
l’exercice de ce que le Trio Viral appelle “la justice”.
Cela dit, tant que vous ne faites pas de vague, et Pyramides mises à
part, c’est la zone la plus sûre de toute la cité. Peut-être même de ce
putain de désert tout entier.
La caverne de la Garde Rouillée
Passons sur le problème d’élocution des locaux, et finissons-en
rapidement parce-que tout est – presque – dans le titre : ici, c’est le
QG de la Garde Rouillée, sorte de fortin entouré de barbelés et posé au
centre du quartier pour se donner l’air important.
Le bâtiment abrite avant tout les quartiers de vie de la garde, mais
également le tribunal, la prison, et le bureau des plaintes et
doléances.
Le fait est que la Garde Rouillée est toujours particulièrement
inefficace à maintenir l’ordre dans la ville, et que les locaux le
savent parfaitement, alors les seuls individus qui poussent les portes
de la Caverne sont les touristes qui se sont fait dépouiller et les
rares délinquants que la garde a réussi à attraper. Mais c’est bien
parce-qu’ils étaient unijambistes ou aveugles.
Le Fort des Beaux Garçons
La troupes de mercenaires des Beaux Garçons est composée uniquement de viandus au physique d'apollon, mais particulièrement pédants, imbus d’eux mêmes et, sans rapport aucun, incroyablement tactiles. C’est une petite troupe mais ce sont notoirement des guerriers d’élite, et ils sont très demandés malgré leur propension à se montrer incroyablement chiants.
Les Mandalistes
Juste une grande faction fondée par d’anciens membre du clan des
Frappistes de Bourgeraque qui ont déserté leur ville d’origine pour se
lancer comme mercenaires. Ils entretiennent le même genre de culte du
corps, mais dédient leur physique impressionnant à la Branchée plutôt
qu’à la Bourrine (à la mode de Morte-Rouille, en somme). De ce fait, en
plus de cultiver leurs muscle, ils cultivent aussi pas mal de MST, mais
leur version de la bière Frappiste, la Mandalo, une bière verdâtre de
très loin plus chargée en alcool et en traceurs radioactifs, permet de
tuer rapidement n’importe quelle maladie vénérienne, en application
locale ou par ingestion. Elle permet aussi d'être très bien vu dans le
noir.
Globalement c’est pas des futés, on va pas se mentir, mais ils font le
taf pour lequel ils sont engagés et c’est tout ce qu’on leur demande.
Le Château Noir
En fait de château, on est plutôt sur un genre de fort-auberge
qui héberge des mercenaires aussi disparates que patibulaires, et
uniquement la crème. Il faut dire que l’endroit a bâti sa renommée sur
l’accueil exclusif d’employeurs aux besoins dangereux et proposant des
missions à très fort risque d'avalage d'extrait de naissance. Du coup,
les clients qui viennent ici se faire embaucher sont ceux qui sont soit
suffisamment expérimentés et sûrs d’eux-mêmes, soit suffisamment tarés
pour accepter de se lancer vers une mort certaine… Les deux allant
d’ailleurs souvent de pair.
Enfin les employeurs qui embauchent ici offrent toujours des sommes
compensant largement le risque, alors pour ceux qui n’ont pas peur de
mouiller le maillot, le jeu peut en valoir la chandelle, si celle-ci ne
crame pas d’un seul coup.